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11 novembre 2011

Shooting vintage - le développement 3/3

2011_11_12 - Film 120 inspiré Bon, ben quand faut y aller, faut y aller !

J'ai un film chargé dans une cuve, des bains neufs, y a plus qu'à les faire se rencontrer maintenant ! Mais pas trop longtemps, parce qu'ils ont vite tendance à se battre si on les laisse trop longtemps ensembles !!!

Aller, pas la peine de reculer. Demain après_midi, je revois certains membres du club qui ont posés et j'aimerais pouvoir leur dire que j'ai développé le film et qu'ils sont bien dessus.

Donc, la première opération consiste à retirer la couche anti-halo présente sur l'Ilford...c'est pas sorcier, on remplit la cuve d'eau, à ±20°C si possible, on brasse pendant quelques secondes et...on verse ! Le résultat est un liquide un peu bleuté, joli...

Ensuite, les choses sérieuses commencent. Là, c'est pas simple, il faut 3 mains...au minimum ! Une qui verse le révélateur dans la cuve, une qui commence à brasser la cuve et la 3è qui démarre le minuteur dès les 1ères gouttes de révélateur en contact avec le film !!! C'est alors parti pour 9 min de développement, avec 10 brassages par min. Un brassage physique, qui demande souplesse et endurance du poignet puisqu'il faut inprimer un mouvement de pronosupination de façon à bien répartir le liquide sur tout le film. Ce brassage permet de regénérer le liquide en contact avec le film...il faut toutefois brasser doucement car il ne s'agit pas de faire de bulles qui pourraient apparaitre sur le film une fois développé...

Bip-bip ! Ca y est, la phase révélateur est terminée. Je le remplace par mon bain au vinaigre blanc et c'est parti pour 30 secondes...30 secondes pour stopper l'action du révélateur, ce qui permet également de moins "fatiguer" le fixateur ! Le fixateur qui intervient maintenant pour 4 min, avec là encore agitation toutes les minutes.

Viennent alors les phases de rinçages, avec une goutte de liquide vaisselle (oui oui, vous avez bien lu, du liquide vaisselle) dans le dernier bain de rinçage.
Ce liquide vaisselle contient un agent mouillant, qui permet à l'eau de bien glisser sur la vaisselle, euh...sur le film, et ainsi évite les traces lors du séchage.
Bon, attention, il en faut une mini-goutte, faut pas que ça mousse hein !!!

Le moment tant attendu est arrivé ! L'ouverture de la cuve ! Aller, j'y vais...je dévisse le couvercle, lentement (j'aime bien me faire peur lol), le pose délicatement sur le plan de travail de la cuisine, saisi l'axe qui porte la spire, l'extrait de la cuve...je vois des photos sur le film...des pots d'échappement, un vieux cinéma...tout va bien, ce sont les premières photos que j'ai prises sur ce film...elles ont l'air correct à première vue, encore enbobinées dans leur spire...aller, j'ouvre !

Je déroule le film entre 2 doigts, sans serrer, afin d'enlever l'eau qui reste sur le négatif, en les faisant glisser lentement le long du film. Il est important à ce stade là de ne pas aller trop vite afin de détecter le moindre petit grain de je-sais-pas-quoi qui pourrait se coincer entre les doigts et le film et le rayer irrémédiablement. C'est pour cela que l'utilisation de pinces essoreuses est souvent déconseillée, car dans ce cas on ne sent rien.

D'ailleurs, à ce propos...mais je m'égare, je sens bien que vous n'en avez rien à faire de mes pinces essoreuses moins efficaces que mes doigts !!! Tout ce que vous voulez, c'est savoir si j'ai loupé le développement de mon film ou pas hein?

Eh ben non, le développement est réussit !

En faisant glisser mes doigts sur le film, j'ai tout le loisir de le parcourir attentivement et de constater que, hormis mes 3 premières photos qui n'ont rien à voir avec ce shooting, le film est ....vierge !!! Oui, vierge, pas une photo, rien...juste (l'indication Ilford FP4+ sur les côtés, avec le numéro de la vue...mais aucun visage rien, surex à 2000% !!!

Alors là, ma joie laisse place à l'incompréhension !!!

Il ne semble pas que je me soit loupé au développement puisque, franchement, les 3 autres photos sont bien, vraiment...non, le loupé date de la prise de vue...alors pourquoi ? Mauvais paramètres ? Bizarre, sur l'APN, ces paramètres avaient l'air bon et je ne me suis pas trompé en les reportant sur le Rollei, ils y sont encore !

Alors, je me demande s'il n'y a pas un problème sur le Rollei en lui-même...un obturateur défectueux, un diaphragme peu rigoureux...bon, je charge vite un nouveau rouleau et vais faire des tests...suite au prochain numéro...!

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